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Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) et évolution professionnelle

Publié le 18/05/2020

Êtes-vous Chargé de formation en entreprise ou Directeur des ressources humaines (DRH) ? La formation de vos salariés doit sans aucun doute être au centre de vos préoccupations. Il y va en effet de votre responsabilité de garantir à ces derniers une évolution de carrière  tout en leur assurant une qualification et un parcours professionnels sur-mesure. Pour ce faire, le dispositif dont vous devez avant tout prendre connaissance reste le Conseil en Evolution Professionnelle. Pour en savoir plus sur l’intérêt dudit conseil pour vos salariés ou autres actifs, lisez la suite.

Qu'est-ce que le CEP ?

Ce conseil a été institué par la loi du 14 juin 2013. Depuis, il a connu plusieurs précisions et enrichissements, consacrés notamment par les lois du 5 mars 2014 et du 5 septembre 2018, le décret n° 2018-1234 du 24 décembre 2018, l’arrêté du 29 mars 2019... Cela démontre l’importance que revêt ce conseil aussi bien pour les entreprises que pour les salariés et les Régions. Mais, concrètement, qu'est-ce exactement que    ce conseil ?

C'est un appui-conseil offert gratuitement sur le plan carrière. Il est destiné à faire évoluer et à sécuriser le parcours professionnel de son bénéficiaire. En d’autres termes, ce dernier doit, tout au long de sa vie professionnelle, être écouté, informé, formé, évalué et aidé à avoir une vision claire de son projet professionnel. Conséquemment à cette procédure, les résultats ci-après sont attendus.

Premièrement, dans le but d’améliorer sa qualification, le bénéficiaire  voit ses compétences évaluées. Cette évaluation déterminera les types de formations et de qualifications qui lui conviennent – ainsi que les moyens de les financer. La finalité de cette étape est d’orienter le bénéficiaire à formaliser et à mettre professionnellement en œuvre son projet d’évolution.

Deuxièmement, le conseil fait l’état des lieux de la carrière du bénéficiaire, dans le but de le faire évoluer professionnellement. À la lumière des résultats obtenus, il établit – le cas échéant – la possibilité, les conditions et les formalités de son éventuelle évolution au travers de la formation et de la qualification adéquates.

Troisièmement, le conseil établit un échange individualisé avec chaque bénéficiaire. À terme, il détermine la disponibilité et les besoins du bénéficiaire avant d’en dégager le processus d’accompagnement approprié. Cette personnalisation de suivi de bout en bout doit professionnellement aboutir à l’évolution de l’actif au sein de son entreprise. Reconversion professionnelle, formation, capitalisation des connaissances et compétences, tels sont entre autres les objectifs visés par l’EP.

L’intervention du conseil en 3 points

En définitive, le conseil suit une organisation à 3 niveaux.

La première étape détermine la possibilité ou non pour l’actif concerné d’envisager un projet d’EP. Un entretien avec un conseiller lui permet en effet de voir de plus près les réalités de son environnement professionnel et l’évolution du marché de l’emploi au niveau local. Le cas échéant, une structure correspondant à ses besoins et capacités lui est alors proposée.

La seconde étape consiste à accompagner le bénéficiaire dans le processus de définition et d’accomplissement de son projet professionnel. Toutefois, les besoins du bénéficiaire doivent être préalablement définis.

La dernière et troisième étape permettra de définir le processus de mise en œuvre du projet. Le référent chargé d’accompagner le bénéficiaire établira alors la description, le plan d’action et la stratégie de mise en œuvre du projet, etc.

Qui peut bénéficier de l’aide du Conseil en Evolution Professionnelle ?

Le conseil d’EP est avant tout un service gratuit. Il est ouvert à un large panel d’actifs, indépendamment de leur âge, de leurs qualifications et de leurs secteurs d’activités. Sans être exhaustifs, on peut citer : les travailleurs indépendants, les salariés (employés à temps plein ou à temps partiel), les demandeurs d’emploi, les micro-entrepreneurs, les stagiaires, les bénévoles, les professions libérales…

Idéalement, le conseil d’EP doit émaner de la seule initiative de l’actif. Ce dernier peut à tout moment réglementaire en solliciter un auprès de son employeur. Dans tous les cas, l’employeur est tenu d’informer ses salariés de l’existence d’un tel conseil. Dans ce cas précis, c'est généralement au cours de l’entretien professionnel annuel que l’employeur doit émettre auprès de l’actif l’idée de recourir au conseil d’EP. Cela est d’autant plus vrai que c'est cet entretien qui permet à l’employeur de comparer les progrès du bénéficiaire en termes de résultats, de performances, de compétences, etc.

Les promesses du conseil ?

Le conseil relève de la mise en application du SPRO (Service public régional de l’orientation). Dès lors, ce sont les Régions qui ont la responsabilité d’élaborer et de faire respecter les cahiers des charges et les normes de qualité y afférant. Ces cahiers des charges définissent, entre autres, le conseiller (référent), comme étant un facilitateur dans le processus d’accompagnement du bénéficiaire du conseil.

Du reste, le conseiller chargé de la validation du conseil d’EP est reconnu comme étant un professionnel spécialement formé. Toujours à l’écoute de son interlocuteur, il est doté d’un esprit de synthèse et d’analyse. Ainsi, avec une vision claire des capacités d’adaptation, des motivations ainsi que des compétences du bénéficiaire, il aide à terme ce dernier à clarifier son idée de projet professionnel et à la concrétiser.

Le CEP : une prise en charge interne ou externe à l’entreprise ?

Comme mentionné un peu plus haut, le recours au conseil peut être une initiative de l’actif – qui peut faire appel à tout opérateur de son choix. Mais cette initiative peut également être encouragée par l’employeur. Dans l’un et l’autre cas, le conseil est un service entièrement réalisé à l’extérieur de l’entreprise. Pour ce faire, les Régions disposent en leur sein des opérateurs chargés de sa mise en œuvre. On peut citer les opérateurs Pôle emploi et les missions locales à titre illustratif.

En conclusion, le conseil d’EP est un service de professionnalisme. Tout opérateur chargé de sa validation doit développer des compétences humaines et techniques, dans le but ultime de dispenser des formations adéquates et répondant aux besoins réels des bénéficiaires et de leurs entreprises. Pour en savoir plus sur le conseil et l’évolution professionnelle, visiter le site de CNFDI Entreprise.

 

Photo by   Amy Hirschi  on   Unsplash

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