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Les étapes d’une VAE

Publié le 18/05/2020

Si le projet d’une VAE exige un fort engagement personnel, il nécessite également de suivre, méthodiquement, plusieurs étapes, toutes aussi importantes les unes que les autres.

On vous explique celles-ci ci-après.

Les principes d’une VAE

Une Validation des Acquis de l'Expérience permet à une personne de faire valider son expérience professionnelle ou personnelle par un diplôme ou une certification officielle.

Ce projet concerne toute personne salariée ou non, quels que soient son âge, son niveau de formation ou son statut professionnel. L’unique condition est de justifier d’une expérience d’un an minimum qui soit en rapport avec le diplôme convoité.

Si une validation des acquis peut se faire à titre individuel par un salarié, elle peut également être à l’initiative de son employeur. Elle peut profiter autant à un salarié qu’à son employeur.

D’une part, cela permet au salarié de faire reconnaître et de sécuriser ses compétences pour évoluer au sein de l’entreprise. D’autre part, l'entreprise profite d'une amélioration de son image en termes de qualité de production, de fidélisation de ses salariés, de diminution des coûts et de durée des formations des salariés, et d'une meilleure cohésion sociale.

La faisabilité du projet

Avant tout, le demandeur doit analyser la concordance entre son expérience et le diplôme qu’il vise. Des structures spécialisées, Centre de conseil ou Point relais conseil, sont présentes dans certains Pôles emplois, CIO ou missions locales pour conseiller et accompagner le demandeur.

Ensuite, le demandeur doit déterminer quel est le centre certificateur, c’est-à-dire celui qui délivre le diplôme. Par exemple, le ministère de l’Education nationale pour les CAP, Bac pro, BTS…, le ministère du Travail pour les titres professionnels, ou encore le CNAM pour les certifications professionnelles.

Les activités prises en compte

Plusieurs types d’activités peuvent être enregistrés dans une demande de validation des acquis :

  • activités professionnelles salariées ou non salariées,
  • bénévolat,
  • activités syndicales,
  • période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP),
  • mandat électoral ou fonction élective locale,
  • période d’exercice d’un sport de haut niveau,
  • période de préparation à l’emploi,
  • période de stages,
  • formation en milieu professionnel,
  • formation pratique d’un contrat de professionnalisation, d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat unique d’insertion.

 

Le choix du diplôme ou de la certification

La seule condition concernant le choix du diplôme est qu’il soit inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Il peut s’agir :

  • d’un diplôme d’Etat (CAP, Bac pro, BTS, Licence, Master…),
  • d’un titre professionnel,
  • d’un diplôme ou titre délivré par des organismes spécialisés (université, école d’ingénieur ou de commerce…),
  • d’une certification de qualification professionnelle (CQP).

 

Le dossier de recevabilité

Le dossier de recevabilité est à retirer et à déposer au centre certificateur. Sa bonne constitution est une étape cruciale. Ce dossier va permettre à un jury d’évaluer la motivation ainsi que toutes les compétences acquises du candidat et de juger si elles correspondent au diplôme visé.

Le dossier de recevabilité comporte le formulaire de candidature, où doivent être mentionnées toutes les compétences et les connaissances acquises du candidat, tous les documents justifiant l’expérience et la durée (bulletins de salaire, déclaration fiscale ou d’URSSAF, attestation d’association ou syndicale…), ainsi qu’une attestation sur l’honneur certifiant qu’une seule demande de Validation des Acquis de l'Expérience a été déposée dans l’année civile en cours.

Qui finance une VAE ?

Bien qu’une validation des acquis ne soit pas une formation à proprement dite, celle-ci ouvre des droits de financement dans le cadre de la formation professionnelle. Le financement et les coûts de cette procédure dépendent du statut du candidat et du centre certificateur.

Pour un salarié : si la validation des acquis est à l’initiative d’un employeur, le financement est pris à 100% par celui-ci dans le cadre du plan de développement des compétences.

Si la demande est à l’initiative du salarié, la validation des acquis est éligible au CPF (Compte personnel de formation), au Fongecif (Fonds de gestion des congés individuels de formation) pour un congé de validation des acquis, à l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) pour les travailleurs ayant un handicap, et à certaines aides de Pôle emploi pour certains contrats aidés (CAE, CUI…).

Les intérimaires doivent s’adresser au FAFTT (Fonds d’assurances formation du travail temporaire).

Pour les travailleurs indépendants : les travailleurs non-salariés bénéficient d’un droit à la formation et peuvent demander un financement auprès du Fonds d’assurance de formation (FAF).

Pour les demandeurs d’emploi : un demandeur d’emploi, indemnisé ou non, peut demander un financement à la région dont il dépend et auprès de Pôle emploi.

Pour les bénévoles : les candidats bénévoles ou volontaires en service civique peuvent être financés par le service des ressources humaines de leur association ou organisation.

Le dossier de validation

Une fois la notification de recevabilité obtenue, le centre certificateur transmet au candidat un dossier de validation, où il devra décrire son expérience ainsi que toutes ses compétences, et les mettre en lien avec le diplôme ou le titre souhaité.

Les modes d’évaluation diffèrent en fonction du centre certificateur. Pour compléter cette évaluation, le jury peut demander un entretien avec le candidat et/ou une mise en situation professionnelle.

La décision du jury

Après avoir évalué le dossier de validation, le jury délibère et adresse par courrier son verdict. Trois situations sont possibles :

  • validation totale : le candidat obtient son diplôme ou sa certification intégralement,
  • validation partielle : le jury n’a validé qu’une partie des compétences. Le candidat reçoit une attestation de compétences ou un livret de certification des blocs de compétences obtenues, qui sont acquises définitivement. Il doit ensuite acquérir les compétences manquantes avant de se représenter devant un jury pour obtenir l’intégralité du diplôme,
  • le rejet de la demande : les acquis du candidat ne correspondent pas au niveau requis.

 

Afin de vous aider dans votre démarche, n’hésitez pas à nous contacter.

Nous vous accompagnerons dans la mise en œuvre des actions formatives pour permettre à vos salariés d’être acteurs de leur évolution professionnelle.

 

 

Photo by  Amy Hirschi  on  Unsplash

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